jeudi 23 mars 2017

Un avis succint mais ô combien sympa de La lettre et le Peigne...

...pour le site Le Rayon du Polar


Pour voler un peigne, ils n’ont pas hésité à tuer un gardien ! Mais il est vrai que ce peigne caressa les cheveux du Führer à moins que ce ne soit sa moustache…
Une nuit, alors qu’il rentre chez lui, Jacob Schmidt est sauvagement agressé par des inconnus…
Très vite le lecteur apprend que les agresseurs de Jacob sont les auteurs du vol du peigne. Si les raisons qui pousse la mystérieuse organisation, d’évidence nostalgique du 3ème Reich, à kidnapper Jacob Schmidt demeurent obscures jusqu’au dénouement, le lecteur en entrevoit malgré tout les contours, à tel point que les révélations finales qu’il découvre en lisant la lettre que la grand-mère de Jacob, Anna Schmidt, destinait à son fils, ne le surprennent pas vraiment.
a force de ce roman ne réside donc pas dans l’intrigue qui s’y déploie, mais dans son agencement. Tout le talent de conteur de Nils Barrellon se loge dans sa capacité à embarquer ses lecteurs dans un voyage protéiforme. Le périple, qui conduit Jacob de Berlin à Rennes, de Francfort à Paris, se double de sauts désordonnés d’une décennie à l’autre avec l’élégance des grandes plumes, de celles qui rendent addicte, de celles qui éclairent la nuit des insomniaques

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