mardi 19 décembre 2017

Une critique sympa de I invade you par Zazimtuh...

... sur le site Babelio


J'ai adoré ce roman pour ados emprunté à la médiathèque et j'ai eu du mal à le lâcher.
Il mêle à la fois une histoire d'amour et une intrigue policière sur fond de street art et de chasse aux invaders façon géo-caching.
Invader est un artiste qui pose de nuit des mosaïques sur les murs et monuments des grandes villes, façon personnages de jeux vidéos pixellisés, et ses fans les chassent à travers les rues (notamment parisiennes) pour les photographier et gagner des points sur un site de classement.
Yalim est un jeune homme passionné d'informatique et de jeux vidéos, hacker occasionnel pour le défi, qui tombe amoureux d'une camarade de lycée et commence à s'intéresser aux invaders dans le but de l'approcher.
Parallèlement, une jeune policière, Lila, en charge de meurtres mystérieux dans la capitale est persuadée qu'ils ont un rapport avec ces oeuvres "sauvages".
A lire !!!!

mercredi 15 novembre 2017

Prix des Mordus du Polar 2018

I invade you est sélectionné pour le prix 2018 des mordus du Polar

Ce prix est organisé par les bibliothèques parisiennes à l'intention de ses jeunes lecteurs... 

Ils ont jusqu'au 17 mars pour voter pour leur roman policier jeunesse préféré dont... I invade you !

Résultat le 7 avril 2018 après-midi à la médiathèque H.Berr (Paris 12) !!!


mardi 3 octobre 2017

L'avis de la Conteuse sur I invade you...


Voici un livre coup de coeur que je vous conseille très fortement.
Un jeu de piste dans Paris avec plein de personnages pixellisés, cela vous tente ? Tel est le thème du roman que j'ai pu lire, sous fond d'intrigue policière.
Esther, jeune lycéenne et fan de ce jeu, utilise le programme Invader et parcours les rues de Paris à la recherche de nouvelles mosaïques.
Yalim est tombé amoureux d'Esther et l'invite, au travers d'un programme installé sur son smartphone, à un jeu de piste afin d'organiser une rencontre.
Mais un matin, après une nuit un peu trop pluvieuse, un corps est retrouvé en dessous d'une mosaïque fraichement posée. 
L'inspectrice Lila y voit un lien, mais lequel ?
Le roman est très bien mené. On change de point de vue des personnages à chaque chapitre, ce qu'il donne un rythme à l'histoire. Les personnages sont très attachants, surtout l'attitude de Yalim envers Esther. 
Vous êtes plongés dans l'intrigue assez vite ce qu'il fait que le roman file à une vitesse folle. Un vrai page-turner.



vendredi 22 septembre 2017

I invade you - Polar Jeunesse Cognac 2017 ?

I invade you concourt pour le prix Polar jeunesse du festival de Cognac 2017...

On croise les doigts. proclamation des résultats le 22 octobre !





Le programme complet pour les chanceux qui comptent y aller :-)

dimanche 10 septembre 2017

Une critique de La lettre et le Peigne...

... dans le blog suisse (;-))) Entre vous et moi, tout simplement.



L’intrigue de ce roman historique navigue entre 1945 et 2012. Nous suivons une famille sur trois générations. Encore une fois, nous avons affaire à un thriller sans le moindre temps mort. De Berlin à Rennes, de Francfort à Paris, une lettre mystérieuse, un vol au musée d’histoire de Berlin, une agression, tentative d’enlèvement, etc. Dans ce roman, on découvre à quel point le passé est important et tenace. Jacob est un homme tranquille, musicien, simple. Mais dès l’agression, il cherche à comprendre ce qu’il lui arrive. Il va découvrir des secrets sur ses origines, qui vont le perturber. Tout au long de l’histoire, le mystère reste entier quant au lien entre le fameux peigne et la lettre dont on ne connaît le contenu qu’à la fin du roman. J’ai particulièrement aimé le dernier tiers du récit.

Si vous voulez lire un texte qui mêle Histoire et énigme, ce livre est fait pour vous !

samedi 9 septembre 2017

I invade you est dans Je bouquine en septembre :-)


PS : Et il y a une erreur sur le prix, il est beaucoup moins cher (14,50 euros) !

Les critiques de l'été de I invade you

Une petite compilation des critiques parues cet été sur I invade you ;-)

Une critique du blog Quoi Lire ? le 29 août 2017
 
I invade you est une bonne découverte, ou plus exactement une bonne découverte du roman policier. Car ce roman étant destiné en priorité aux jeunes lecteurs, ce roman est une très bonne entrée dans ce genre littéraire. Si les auteurs ont la bonne idée de ne pas mettre en scène de meurtres sanglants ou de détails morbides, comme dans le passage à la morgue, ils abordent tous les points de l’enquête avec la terminologie exacte. Ils fournissent en fin de livre un petit lexique pour les jeunes lecteurs qui ne connaîtraient pas certains acronymes ou termes spécifiques de la police. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne se moquent pas de leur public, bien au contraire.
Les autres bons points de ce roman sont le parallélisme de deux histoires (l’enquête et l’histoire des adolescents), l’actualité du sujet (le vandalisme des œuvres de street art dans Paris), de la modernité avec un hacker-geek et une pointe de romance. L’écriture est parfaitement fluide qui nous fait voyager dans les rues parisiennes.
Enfin, si cela peut sembler secondaire mais c’est essentiellement elle qui nous décide de l’achat du roman, la couverture. Dans le cas du roman de Sarah Turoche-Dromery et Nils Barrellon, je la trouve particulièrement réussie, en totale adéquation avec le roman, ce qui n’est pas une généralité dans le monde de l’édition. Si je le fais remarquer pour I invade you, c’est que la maison d’édition Thierry Magnier n’est pas particulièrement reconnue pour cette qualité, bien au contraire si l’on regarde les autres couvertures des romans de Sarah Turoche-Dromery.
Un beau roman inter-générationnel pour débuter avec l’univers des romans policiers.


 Sabine pour son blog Ma bibliothèque bleue le 6 août 2017



Dans son nouveau roman, Nils Barrellon (que je connais pour ses polars) s’associe à Sarah Turoche-Dromery, monteuse pour le cinéma et auteur de romans jeunesse aux éditions Thierry Magnier.
Un polar à quatre mains qui n’y va pas par quatre chemins ! Le lecteur (à partir de 12 ans) est confronté à une enquête criminelle au coeur de la capitale. Les personnages sont des jeunes lycéens, hyper-connectés, avec leurs problématiques liés aux professeurs, aux parents. Alors que les policiers du mythique 36 quai des Orfèvres sont sur les dents, on suit les pistes une à une, avec une belle incursion dans le domaine artistique.
Un roman captivant, sans temps mort, aux dialogues vivants.
Laissez tomber les Pokemon Go et découvrez ce monde fascinant des chasseurs de Space Invaders !

Stef pour son blog LES CIBLES D'UNE LECTRICE A VISEE le 6 août 2017


Nils Barrellon quitte ses intrigues de seconde guerre mondiale, de tueur d’élite ou autres livres noirs pour nous offrir un roman jeunesse. A la réflexion, je raconte n’importe quoi, car il ne quitte pas vraiment son univers puisque nous sommes à la poursuite d’un tueur en plein Paris ! Mais Sarah Turoche-Dromery ( auteure jeunesse) doit surement amener la légèreté, l’insouciance pour que le jeune public apprécie cette intrigue.
Des joueurs de jeu vidéo d’un nouveau genre se font tuer dans Paris.. Un artiste pose un peu partout en France des mosaïques sur les murs, ponts, ou autres lieux publics. Lorsque vous en croisez un, vous le scannez et vous gagnez des points. Nous ne sommes plus à la chasse aux Pokémons, mais bien à la recherche des nouvelles œuvres. Malheureusement, cela s’avère dangereux !
Invader est un artiste de rue Français. Il dépose ses petites mosaïques de par le monde. Ici, il est un personnage central dans ce roman. Lorsque le réel s’invite dans une fiction ! Je ne connaissais pas cet artiste alors que je croise régulièrement ses œuvres dans la rue . Je n’ai jamais eu la curiosité de me renseigner. Et je découvre en plus qu’il existe une application pour flasher ces petits dessins ! (flash-invaders ) . Le monde tournerait-il sans moi ???
Ce roman bien que pour un jeune public est très agréable à lire. J’ai moi-même passé un très bon moment. Alors oui l’adulte a une certaine aisance dans sa lecture, mais l’intrigue n’en reste pas moins sympathique et étonnante.
A aucun moment l’on ne ressent l’écriture à 4 mains. Il y a une vraie osmose entre les deux auteurs. Par contre il ne conviendra pas à un lectorat trop jeune, non pas qu’il soit violent , mais certains mots seront difficile pour eux. Ma fille de 15 ans l’a lu en quelques heures mais c’est une grande lectrice par contre mon fils de 12 ans ne l’a pas terminé. Mais j’ai raté ce gosse ! Il n’aime pas lire !!! (Heu je plaisante, je suis très fière de mon fils sauf pour son incapacité à aimer la lecture).
Un roman de grand pour les plus jeunes c’est toujours très sympa. Je vous conseille donc ce roman pour vos enfants lecteurs. En plus y’a une histoire d’amouuuuuuuuuur 😉

L'avis de la Librairie M'Lire à Laval
 

Après avoir édité l’année dernière un très beau roman autour du graff (Robin des graffs de Muriel Zürcher), les éditions Thierry Magnier publient à nouveau un texte qui se passe sur fond de street art, le très réussi I Invade You de Sarah Turoche-Dromery et Nils Barrellon. Deux cadavres sont retrouvés sous des créations abîmées d’Invader, le street artist célèbre pour recouvrir de ses mosaïques pixélisées les murs des plus grandes villes du monde. C’est plus qu’il n’en faut pour éveiller les soupçons de Lila, jeune enquêtrice qui vient d’arriver à la brigade criminelle. Grâce à ce texte, nous plongeons littéralement dans l’univers d’Invader et de ses fans. Mais nous le faisons au travers d’un roman policier très efficace. Le lecteur suit plusieurs personnages en même temps qui ont pour point commun d’utiliser l’application Flash Invader qui permet de photographier les œuvres de l’artiste et de marquer des points (cette appli existe vraiment !). Invader est même un personnage central du roman. Mais l’intrigue prend vite le dessus et le roman policier se déroule comme on les aime. Surprenant, efficace et addictif !

Garoupe pour son blog LECTURES le 5 juillet 2017


Message personnel à l’attention de Nils Barrellon : toi qui rêvais de, je cite, « m’avoir un jour », tu m’as eu ! Bon tu t’y es mis à deux et je ne veux pas savoir qui a fait quoi dans votre couple littéraire, mais ce roman jeunesse tient toutes ses promesses.
Les auteurs nous proposent plusieurs intrigues qui tout en se développant s’imbriquent les unes dans les autres pour un très bon bouquet final. Sur fond d’enquête policière, par ailleurs accessoire en fait, Sarah Turoche-Dromery et Nils Barrellon tissent la trame d’une histoire d’amours adolescentes sur fond de chasse aux pixels.
Un street artist français écume les rues de la capitale (et des grandes métropoles françaises ou internationales) pour y coller des œuvres d’arts pixelisées qui rapportent des points quand ses joueurs les flashent par l’entremise d’une application de smartphone. Or, depuis peu, des corps de joueurs sont retrouvés sous les dernières pièces collées par l’artiste.
Les auteurs emmènent évidemment les lecteurs sur de fausses pistes, habillement amenées et qui fonctionnent quand on n’a pas trop l’habitude de ce genre de romans… Je ne suis donc pas tombé dans tous les pièges mais cela fonctionnera très bien auprès d’un lectorat plus jeune.
Yalim, en hacker facétieux et amoureux, utilise l’application « Flash Invader » pour offrir à sa dulcinée qui l’ignore encore un jeu de piste amusant mais qui pourrait se révéler dangereux ; La fougue de la jeunesse permet aux héros de l’histoire de se livrer à un course poursuite dans les dédales parisiens au mépris du danger. Le livre fonctionne alors comme un roman initiatique, autant pour Yalim que pour la fille qu’il tente de prendre dans ses filets à travers l’application piégée. La découverte et l’apprentissage de l’autre ne passe plus alors par l’impression physique mais pour le premier par ce qu’il met de lui dans les parcours créés pour séduire la jeune fille et pour la seconde par ce qu’elle découvre de son mystérieux pygmalion et d’elle-même aussi.
Les auteurs font donc monter la tension petit à petit mais savent garder la mesure de leur lectorat cible : l’équilibre entre enquête, suspens, humour, amour est parfaitement maintenu tout au long du livre. On s’attache vite aux personnages même si on a parfois envie de les secouer pour les faire sortir de leur réalité toute virtuelle mais il faut bien que les protagonistes vivent avec leur temps et avec leur âge !

mercredi 5 juillet 2017

L'avis de Lolo sur I invade you...



J'aime de temps en temps me plonger dans la littérature jeunesse, et j'étais surtout curieuse de découvrir Nils Barrellon dans un autre domaine que celui du polar.

Ce livre écrit à 4 mains, nous emmène dans l'univers d'adolescents fans du phénomène street art, principalement des tableaux en mosaiques appelés "space invaders" . En téléchargeant une application sur leurs smartphones, ils partent à la chasse de ces personnages pixélisés, cumulent des points en arpentant les rues de Paris et sont toujours à l'affût des nouveautés. Parallèlement, des policiers cherchent à mettre la main sur celui ou celle qui n'apprécie pas cet art et qui tue des femmes sous certaines de ces mosaÏques.

J'ai suivi avec beaucoup de plaisir ces personnages, tous attachants, Esther très amoureuse et se sentant bien seule depuis sa rupture. Yalim qui l'aime secrétement et prêt à tout pour ne pas la quitter des yeux et ces policiers, surtout Lila qui va au bout de ses idées et tient absolument à arrêter le meurtrier de ces femmes avant qu'il ne poursuive ses actes odieux. 

Un livre à l'écriture vraiment très agréable et cette impression d'avoir voyagé dans les rues de Paris avec ces adolescents, comme un jeu de piste. J'ai regretté ne pas connaître mieux cette ville car visuellement cela aurait vraiment été un plus. Il est certain que je repenserai souvent à ce livre lorsque je verrai cet art dans les rues. Il se généralise maintenant dans beaucoup de grandes villes de France et dans le monde.

Je remercie les auteurs pour cette lecture bien divertissante.

mercredi 31 mai 2017

L'avis de sur I invade You...




Carreau après carreau, rue après rue, les mosaïques se multiplient partout dans Paris ! Space Invaders envahit l'espace public ! Pixelisés, modernes et rendant hommage aux cultures urbaines, ces créations de céramique sont les « stars » du street art. Ce virus artistique est devenu un jeu complètement addictif grâce à une application développée sur les réseaux sociaux … Les chasseurs sillonnent la capitale afin de découvrir toutes les œuvres de l'artiste qui tient, quant à lui, à préserver son anonymat coûte-que-coûte ! Mais des meurtres commis aux pieds des mosaïques va donner du relief et du fil à retordre à la jeune Lila, nouvellement nommée à la brigade criminelle de la ville de Paris … Elle devra déceler les mensonges et deviner la vérité entre les pixels et les fins carreaux de verre ! I invade you est un roman policier drôlement bien ficelé. Le street art et la culture underground sont habilement mises en scène. L'alternance des personnages et leurs chassé-croisé dans un Paris nocturne et mystérieux donnent de l'ampleur à l'enquête qui se révèle compliquée à souhait ! Un coup de coeur assurément !

mardi 30 mai 2017

L'avis de Virginie sur la fille qui en savait trop...

...pour son blog The Love Book


Je lis peu de polar alors ils doivent me captiver rapidement. Ce fût chose faite dès les cinq premiers chapitres !
C'est la première fois que j'ai envie de lire un livre grâce à une rencontre dans un salon. J'ai rencontré l'auteur une première fois à Nemours et sa simplicité et son humour m'ont plu de suite. J'ai profité de ma 2ème rencontre pour lui prendre son 2eme livre comme ce n'était pas une suite à proprement parlé. Pourquoi le 2ème ?  Car l'histoire, la couverture me parlaient davantage que le premier. Et j'ai bien fait !
Tout commence par un homicide découvert dans un endroit très spécial, je peux même dire très cochon ! S'ensuit une enquête dirigée par un commissaire qui a un humour et des bons jeux de mots que j'ai eu un grand plaisir à découvrir. Ses collègues ont tous aussi un petit quelque chose, on n'est pas dans la caricature. Il me tarde maintenant de lire le premier qui se situe après celui-ci. Voici l'avis de Mélie sur le jeu de l'assassin
Normalement, je n'aime pas les films ou les livres dans le milieu mafieux, flingue, boum/boum etc... ce sera une exception. Alors, oui, ce roman a une base classique : un meurtre, une enquête mais le ton et les personnages apportent de la fraîcheur. La lecture est fluide et l'humour génial. Ajouté à cela la touche très actuelle sur un fait de société bien trop banalisé dans notre société et une petite touche d'émotion. Je me suis retrouvée avec un coup de cœur pour ce livre, cette équipe, cet humour et ce style.
Voici, donc, un polar savamment dosé entre humour et dure réalité, un coup de cœur pour ce feel good à la plume affinée.

vendredi 12 mai 2017

L'avis d'Emma sur I invade you...

...pour son blog Et tu lis encore Emma ?



Avant tout, je tiens à remercier Les Editions Thierry Magnier pour l’envoi de ce service presse.
J’étais curieuse de lire ce livre, un polar jeunesse voilà qui semblait intéressant… et encore plus lorsque je me suis rendue compte que j’avais déjà « croisé » des Space Invaders lors de balades dans Paris ! A l’époque j’en avais apprécié l’esthétique sans trop me poser de questions, je me suis donc dépêchée de plonger dans cette histoire pour en apprendre un peu plus.. 

Esther est une jeune fille de 16 ans qui essaye de se remettre d’une rupture amoureuse douloureuse en chassant les Space Invaders, ces mosaïques représentant des personnages pixellisés disséminés dans les rues de Paris. Le créateur, Invader, accompagné de son assistant Orbi les posent sur les murs de grandes villes, un street art très apprécié des chasseurs de Spaces qui les traquent grâce à une application sur leur smartphone mais un peu moins d’un tueur qui lui assassine sous ces mosaïques.

J’ai apprécié ce livre pour diverses raisons. Tout d’abord pour ses personnages.. En effet, j’ai aimé que les adolescents soient de vrais ados avec leurs problèmes, leur langage et surtout les réactions de leur âge. Pas de super-héros de 15 ans sauvant la veuve et l’orphelin, juste une jeune fille un peu perdue, un jeune geek amoureux qui jouent à chasser les Spaces et se cherchent. Je me suis attachée à eux au fil des pages tout comme à Lila qui va enquêter sur les meurtres. 

Ensuite, j’ai tout particulièrement aimé apprendre à connaître l’artiste Invader. Son approche de l’art est vraiment intéressante, sortir l’art des musées est une idée géniale. Chaque balade peut se transformer en découverte et chaque détour de rue peut cacher une nouvelle oeuvre puisqu’il se renouvelle grâce à des invasions régulières. J’adorerais pouvoir arpenter les rues à la recherche de Spaces et pouvoir les photographier afin d m’en faire une galerie personnelle.. Si un jour l’invasion commence dans l’Oise prévenez moi !! 

Ce livre a été écrit à 4 mains par Nils Barrellon, auteur de polars et Sarah Turoche-Dromery auteure et monteuse pour le cinéma. Une histoire fluide qui pousse le lecteur à tourner chaque page rapidement afin de découvrir le fin mot de l’histoire. Le polar est bien adapté à un lectorat jeune mais ravira aussi les amateurs plus âgés. 

Et enfin, je dois dire que j’ai adoré l’esthétique du livre. La couverture est très réussie et ça a été un véritable régal de découvrir de petits Spaces éparpillés dans les pages, une vraie chasse à domicile ! 
Ce livre est un coup de coeur pour moi autant pour son histoire captivante que pour la balade qu’il m’a emmené faire dans Paris à la recherche des Spaces. Et je remercie chaleureusement Nils Barrellon et Sarah Turoche-Dromery  de m’avoir permis de m’intéresser au Street-art ! 
Ma note : 9/10

mercredi 10 mai 2017

L'avis de Cecile sur I invade you...

...pour son blog Ce que Marguerite Lit

 
L'été passé, nos (très) (grands) ados partaient à la chasse aux Pokémons. Depuis, le soufflé est un peu retombé (pour le plus grand bonheur de mes promenades dans le parc voisin...), mais les Space Invaders, eux, tiennent le coup depuis plusieurs années. Nils Barrellon et Sarah Turoche-Dromery nous proposent de les suivre sur les pas d'Esther, dans une découverte de Paris version street art. Au cours d'invasions nocturnes bien rodées, Invader et Orbi déposent leurs personnages pixellisés sur les murs de la capitale française. Quelques heures plus tard, les chasseurs de Spaces se lancent à la recherche de ces mosaïques, armés de leur téléphone, dans le but de les flasher et d'engranger des points. Esther est de ceux-là, qui tente d'oublier dans ces longues promenades un chagrin d'amour encore douloureux. Ce qu'elle ignore, c'est qu'une jeune femme vient d'être assassinée au pied d'une des mosaïques...

Voila quelques mois que j'avais envie de découvrir les romans policiers de Nils Barrellon. Je voulais profiter de Polar Lens pour le faire en live... mais mon dos en a décidé autrement. C'est finalement en jeunesse que j'ai eu l'occasion de tâter pour la première fois de sa plume, associée à celle de Sarah Turoche, monteuse pour le cinéma et auteure de romans jeunesse chez Thierry Magnier. 

Et c'est un tout bon roman policier que j'ai ainsi eu la chance de lire en avant-première. J'ai en effet trouvé à ce roman jeunesse plein de points positifs.

Le thème, tout d'abord, qui devrait se révéler accrocheur pour nos smartphone-addicts. Les personnages, ensuite, et leurs rôles. J'ai été ravie, en effet, de voir que les auteurs avaient évité l'écueil du jeune héros qui mène lui-même l'enquête comme un grand. Rien de moins crédible, selon moi (et je sais que certains de mes élèves partagent mon avis) qu'un gamin de 14 ans qui arrive à mener une enquête en pleine nuit (à pied!) et à accéder à des informations sensibles pour se retrouvez nez-à-nez avec un gros méchant qu'il abattra finalement d'un croche-pied. Je caricature? Oui, un peu. Mais pas tant que ça. Ici, l'héroïne et son soupirant sont des ados comme tous les autres, auxquels on prendra plaisir à s'attacher. De même, on suit une inspectrice débutante, pas franchement sûre d'elle dans cette première enquête, mais en évitant les bourdes irrécupérables, les grosses guéguerres inter-services et les clash retentissants avec les supérieurs, même si ces difficultés ne sont pas occultées.

Enfin, on est ici face à un vrai roman policier, qui n'élude pas certains contenus ou termes techniques sous prétexte qu'il cause à des jeunes. Et ça, de mon point de vue, c'est vraiment très appréciable! L'enquête emmène le lecteur jusqu'en salle d'autopsie, et le plonge au coeur de Paris et d'une brigade criminelle, en usant du jargon consacré. Un lexique en fin d'ouvrage reprend ces termes qui nous sont familiers, à nous amateurs de polar, mais qui risquent de gêner la compréhension des néophytes. Bref, c'est un roman que j'utiliserais sans hésiter pour aborder le policier avec mes élèves, d'autant que ce lexique pourrait tout-à-fait être mis en lien avec un article sur le fonctionnement de la police scientifique, sujet sur lequel ils sont toujours pleins d'interrogations.

J'ai en outre vraiment apprécié cette plongée dans le monde des chasseurs de Space Invaders. J'en avais déjà vus, mais je ne pensais pas que c'était aussi énorme et organisé. J'ai découvert, amusée, une communauté de grands enfants qui jouent depuis 2014 et réparent les invaders abîmés, et le nombre incroyable de mosaïques posées, y compris sous l'eau ou dans la Station Spatiale Internationale!

Voila qui me donne très envie de lever les yeux lors de notre week-end à Paris le mois prochain ! 😊

lundi 8 mai 2017

Première critique d'I invade you...

..by Lou Knox pour sa page FB ;-)


Minou, tu veux passer un super moment à faire du jeu de piste dans Paris ? À traquer un tueur au tazer qui élimine des fans de street art ? Tu t'es toujours demandé qui était Invader, cet artiste qui sème la mosaïque aux quatre coins du monde et récolte cette gloire mystérieuse ?

T'es un peu fleur bleu adolescent et t'as envie de lire une histoire coule d'amour comme on a envie d'en vivre quand on habite Paris ? 

Alors tu patientes un peu (jusqu'au 10 mai, ça va tranquille) et après tu fonces demander I Invade You dans ta petite boutique de livres préférés.

L'histoire d'une jeune fille, Esther qui se fait larguer par son petit copain et qui se met à déprimer, jusqu'à ce que Yalim tombe raide dingue d'elle et découvre qu'elle joue à cette nouvelle application façon Pokemon Go où tu dois aller capturer les Invaders qui se trouvent sur ton chemin. L'histoire aussi de Lila, jeune flic du 36 et d'Invader et Orbi les deux street artistes à qui on doit toutes ces petites bêtes placardées qui vont être mêlées à une série de meurtres.

Ben tu sais moi j'ai kiffé réarpenter en imagination tous les bons spots de Paris, découvrir les techniques d'Invader quand il "agit" afin de nous faire sourire en découvrant un nouvel envahisseur à chaque fois qu'on lève les yeux. On est en plein polar jeunesse, c'est frais et quand tu connais Panam, c'est un vrai plaisir de faire ce jeu de piste avec les chasseurs d'invaders !

GG guys !

vendredi 5 mai 2017

Lancement de I invade you au musée en Herbe

Les éditions Thierry Magnier font les choses bien... Le roman sera en librairie le mercredi 10 mai et sera "lancé" le jeudi 18 mai, au musée en Herbe, au milieu des oeuvres d'Invader !
Envie de venir nous voir ? Rien de plus facile, il faut envoyer un petit mail (adresse en bas)... 
A jeudi ?


mercredi 26 avril 2017

I invade you

Co-écrit avec Sarah Turoche-Dromery, il sort le 10 mai aux éditions Thierry Magnier. Un roman policier pour les 10-14 ans et pour les adultes qui n'ont pas perdu leurs yeux d'enfant !


Paris, 3 heures du matin, les rues sont désertes. Une vieille R19 arrive. Orbi conduit. Invader, lui, se prépare. Leur duo est rodé et les invasions se multiplient. Plus de mille monstres pixellisés recouvrent les murs de la capitale. Orbi ralentit, Invader ajuste un masque en latex sur son visage puis bondit de la voiture. Son cœur bat fort mais, avec le temps, il a appris à ne plus confondre vitesse et précipitation.
Dès le lendemain, les « chasseurs » de Space partiront à la recherche des mosaïques fraîchement posées. Esther, 16 ans, fait partie de ces fans. Elle a découvert ce jeu grandeur nature avec Grégoire qu’elle essaie maintenant d’oublier en arpentant la ville. 
Ce qu’elle ignore, c’est que le corps d’une jeune femme vient d'être retrouvé au pied d’une de ces mosaïques. Quel danger plane sur les admirateurs de l’artiste ?
Une plongée dans le Paris du street art, un roman policier qui nous invite à regarder la ville autrement.

vendredi 7 avril 2017

L'avis de Stef sur La lettre et le peigne...



Quel est le lien entre la Seconde Guerre mondiale et la tentative d’enlèvement d’un musicien de nos jours en Allemagne ?? Pourquoi vole t’on un peigne dans un musée?
Joseph Schmidt est un jeune homme amoureux, festif et musicien. Lorsqu’après un concert un peu arrosé, on tente de le kidnapper, Joseph s’interroge sur sa vie et sa famille. Après tout, pourquoi lui ? En parallèle un commandant de police, enquête sur le meurtre d’un gardien de musée qui gardait une collection d’objets appartenant à une personne malheureusement célèbre de l’Histoire.

On se balade tel un funambule sur une frise chronologique. Un petit bond en avant puis trois pas en arrière .. On virevolte, on avance sur la pointe des pieds, on tangue légèrement suite à un vent un peu trop fort, mais jamais nous ne tombons !! Notre ligne de vie est bien trop accrochée ! Et sans aucun souci nous suivons sur 3 générations une famille qui cache un énorme secret.
Une lecture très agréable. J’ai aimé me retrouver en Allemagne pendant cette fin de seconde guerre mondiale. Une vision légèrement différente de ce peuple qui a subi aussi de lourdes pertes. Cette peur et ces viols de l’armée soviétique ne sont que rarement décrits dans les romans. Et puis cette montée de l’extrême droite en Allemagne (ou chez nous d’ailleurs), un sujet d’actualité pour ce roman qui sous ses airs de distraction à une lecture plus profonde.
J’ai aimé également la réflexion du responsable des collections qui laisse entendre que pour l’instant il est trop tôt pour exposer des objets nazis, mais que plus tard, les gens s’en seront assez détachés pour montrer le quotidien d’un des plus grands dictateurs de tous les temps. Je me suis donc posé la question : Doit-on vraiment tout exposer sous l’excuse de l’Histoire et de ce devoir de mémoire ??
J’aime qu’un livre me fasse réfléchir, donc pour le coup je suis servie 🙂  Ce n’est pas tout ça, mais l’intrigue alors ?? Eh bien, top ! J’y crois donc c’est tout bon ! Les pages se tournent sans difficulté. Pas de passages où je me perds. L’action monte crescendo pour notre plus grand plaisir.
Je vous conseille de prendre un peigne et une lettre dans vos bagages et de partir à la rencontre d’une sacrée aventure !

jeudi 6 avril 2017

Sur le podium du trophée Anonymous

Le jury du trophée Anonymous, présidé par Eric Maravelias, a rendu son verdict... Quelle joie d'apprendre que je finis sur le podium, entre deux monuments du noir français, Colin Niel et Maud Mayeras

Ma nouvelle, Mort aux cons, finit donc 2ème de ce trophée atypique :-) Elle est lisible ici : https://www.atramenta.net/lire/trophee-anonymus-2017/61194 ainsi que toutes les autres. L'ensemble constitue un excellent petit recueil de nouvelles noires que je ne peux que vous conseiller (et en plus il est gratos...)


mercredi 5 avril 2017

L'avis de Mélie sur Le Jeu de l'assassin

...pour son blog The Love Book



Première lecture de l'auteur après une première rencontre à Nemours, et je dois dire que vu l'humour et la bonne humeur de l'homme j'étais enthousiaste à l'idée de découvrir sa plume. Je ne suis pas déçue, loin de là, tant les jeux de mots et les calembours sont présents. Récit à la première personne avec un personnage prénommé Nils, il n'en faut pas plus pour imaginer l'auteur à travers le protagoniste. On est déjà assuré de passer un très bon moment. Ce côté humoristique permet d'alléger la noirceur du thriller et c'est toujours plaisant d'avoir une lecture feel good quel que soit le genre du roman. 
Le commissaire Kuhn fait face à un meurtre violent, le premier d'une longue série. Pourtant, bien que les profils des victimes semblent être sensiblement les mêmes, l'enquête s'enlise tant l'assassin est retors et méticuleux. Jusqu'à ce qu'il décide de montrer son jeu, Nils Kuhn et son équipe devront s'armer de patience et faire contre mauvaise fortune bon coeur en ces temps estivaux où les effectifs sont réduits et les procédures ralenties. 
On s'attache rapidement aux personnages, notamment le commissaire Kuhn déterminé et doté d'un humour irrésistible. Ses subalternes sont très intéressants également, un pirate blanc (gentil hacker), un keum de la téci, une jeune femme qui ne se démonte pas, un préposé aux autopsies et aux enquêtes de voisinage... 
Une véritable partie d'échecs va se jouer, le compte à rebours est lancé, tous les coups sont permis même les plus discutables, un face à face terrible pour un Pat* inenvisageable (*Si le seul coup jouable est de mettre son roi en échec - ce qui est interdit - le roi est dit pat et la partie est nulle...).

mardi 28 mars 2017

L'avis de Bénédicte sur La lettre et le Peigne...

...pour son blog Les lymbes des Maux


Le drame quand tu déménages, que tu organises un salon du polar, que tu travailles dans une librairie, que tu fais des bêta-lectures à droite & à gauche et que tu écris aussi des trucs à droite et à gauche, c'est qu'il peut t'arriver de "paumer" certains livres que tu devais lire. Et ce livre-là, l'auteur en personne avait tenu à me l'envoyer lors de sa sortie, après ma chronique mitigée de son précédent livre, La Position des tireurs couchés (paru chez Fleur Sauvage début 2016).
Autant dire que la pression était lourde pour moi, parce qu'on n'aime pas dire à un auteur sympathique comme Nils qu'on a pas été conquise. Parce qu'écrire un livre, quel qu'il soit, ça demande un travail énorme, et presque le sacrifice d'une partie de soi.
Hé ben je peux vous dire que je respire enfin après avoir terminé La Lettre et le peigne, parce que je sais pourquoi je n'ai pas trop aimé l'avant-dernier : c'était juste pas un thème qui me parlait. Et comme le style collait au thème de ce livre-là... bah voilà !
Ici, bien au contraire, j'ai été happée par cette " petite histoire dans la grande " !(...)

Une fois n'est pas coutume je ne vais pas vous la faire à rallonge (la chronique, hein ! ).
L'essentiel est dit ci-dessus. Une histoire de famille forte, tragique, dramatique mais si belle et... ah bah putain ! On aborde la Seconde Guerre Mondiale de l'autre côté, avec Anna, une berlinoise à moitié juive qui va vivre un drame... mais au bout de celui-ci, un enfant, Josef, puis son petit-fils, Jacob qu'on va suivre durant une bonne partie de ce livre. Et entre les deux il y a cette étrange lettre, que Anna était censée transmettre via un oncle à son fils. Sauf que la lettre s'est perdue, et c'est Jacob qui va devoir s'y coller, peut-être aussi parce que sa vie en dépend. Je n'en dis pas plus concernant le pitch, pas la peine.

Concernant le livre en lui-même, rien à voir avec La Position des tireurs couchés à part le commissaire Kuhn (personnage récurrent dans l'oeuvre de Nils Barrellon) qui fait une petite apparition.
Rien que le style est super : clair, fluide, maîtrisé, au service de l'intrigue, et quelle intrigue ! Un récit énormément documenté, et des flashbacks ainsi qu'une reconstitution historique restitués à merveille ! L'intrigue va en partie se concentrer sur une enquêtrice allemande, la capitaine Hoffer, et on en apprend beaucoup sur les procédures d'enquête allemandes, bien différentes des nôtres. Historiquement, c'est aussi une grosse claque : la seconde guerre mondiale vue du côté allemand, comme la prise de Berlin par les Alliés, la terreur qu'ont vécu les allemands à moment-là, mais c'est aussi la Guerre Froide plus tard, avec son mur et ses deux Allemagnes. J'ai vraiment adoré ces précisions historiques et ces reconstitutions très véridiques.
Bon, et puis THE sujet central du livre, ce sont les nazis. Parce que le peigne... c'est pas n'importe quel peigne. Et si Jacob a la mort aux trousses, ce n'est pas qu'à cause de ses origines juives. Des membres d'un groupuscule d'extrême droite très violent lui courent après, commandités par un obscur personnage dont j'aurais toutefois aimé en apprendre plus. Mais peut-être qu'il y aura une suite à ce sujet ?
Vous l'aurez compris, je m'auto-censure pour ne pas trop en dire car je ne m'attendais vraiment pas à ça ! J'avoue que la 4ème de couv' dévoilait beaucoup de choses, je me demandais donc comment tout cela allait bien pouvoir s'imbriquer. Eh bien l'auteur parvient à tisser un remarquable polar historique dans lequel le spectateur ne s'ennuie à aucun moment ! Et il y a de la matière à une adaptation cinématographique tant Le peine et la lettre est rythmé, profond et sa fin vous laissera sur le cul... une extrapolation avec la "Grande" histoire (tout du moins l'officielle) qui fait réfléchir et s'interroger sur ses Alliés qui nous ont peut-être caché des choses, qui sait...
Enfin, je me suis attachée à ces personnages. Anna m'a fait vibrer dans les ruines de Berlin avec ces Russes inquiétants, et puis même avant, dans l'enfer du Lager... J'ai eu peur pour Jacob, ce musicien qui se prend un beau jour le ciel sur la tête et qui doit fuir, se cacher pour rester en vie et tenter de découvrir l'incroyable vérité. J'ai aimé la froide et touchante Hoffer, de même que les personnages secondaires qui ne sont pas en reste. Et puis le tandem des deux connards qui pourchassent Jacob, drôle (genre Laurel & Hardy) mais ô combien fous à lier !

MA NOTE : 5 / 5
-> UN POLAR SURPRENANT QUI MÉLANGE UNE HISTOIRE FAMILIALE DRAMATIQUE DANS LA GRANDE HISTOIRE ! FORT, VIBRANT, EXTRÊMEMENT BIEN RECONSTITUÉ, ÉNERGIQUE, RYTHMÉ, ÉMOUVANT, CHOQUANT, TOUT EST RÉUNI POUR VOUS FAIRE PASSER UN MOMENT INOUBLIABLE !

Vous l'aurez compris, j'ai énormément apprécié La Lettre et le peigne. Sa construction en courts chapitres qui alternent les différents protagonistes & les nombreux flashbacks font que le lecteur est ferré d'emblée.
Les nombreuses références historiques & judiciaires sont très bien imbriquées dans l'intrigue, ce qui fait qu'on y est et qu'on ne s'ennuie pas (ce qui peut parfois être le risque lorsqu'on verse trop dans la reconstitution). On a plaisir à suivre certains personnages et à tenter de deviner là où veut nous emmener l'auteur.
Il y a eu des rebondissements qui m'ont laissée sur le fondement... on ne les voit pas du tout arriver. Même trash pour certains, à tel point que j'ai eu envie d'envoyer le livre faire un petit vol plané (mais je l'ai pas fait, hein !).
Ah ! Je pourrais vous en dire tellement plus... que c'est frustrant ! Nils Barrellon a brillamment réussi à m'endormir pour qu'on ne devine pas le pourquoi du comment ! Ah là là ! C'est retors et tordu, mais plus que bienvenu ! C'est en plus cohérent et plausible, et à la fin, ça nous fait réfléchir. Tout ce qu'on ne nous dit pas, tout ce dont on a eu vent après la fin de la guerre... bref, un livre comme je les aime !
Bravo Nils, c'est un carton plein pour moi !

jeudi 23 mars 2017

Un avis succint mais ô combien sympa de La lettre et le Peigne...

...pour le site Le Rayon du Polar


Pour voler un peigne, ils n’ont pas hésité à tuer un gardien ! Mais il est vrai que ce peigne caressa les cheveux du Führer à moins que ce ne soit sa moustache…
Une nuit, alors qu’il rentre chez lui, Jacob Schmidt est sauvagement agressé par des inconnus…
Très vite le lecteur apprend que les agresseurs de Jacob sont les auteurs du vol du peigne. Si les raisons qui pousse la mystérieuse organisation, d’évidence nostalgique du 3ème Reich, à kidnapper Jacob Schmidt demeurent obscures jusqu’au dénouement, le lecteur en entrevoit malgré tout les contours, à tel point que les révélations finales qu’il découvre en lisant la lettre que la grand-mère de Jacob, Anna Schmidt, destinait à son fils, ne le surprennent pas vraiment.
a force de ce roman ne réside donc pas dans l’intrigue qui s’y déploie, mais dans son agencement. Tout le talent de conteur de Nils Barrellon se loge dans sa capacité à embarquer ses lecteurs dans un voyage protéiforme. Le périple, qui conduit Jacob de Berlin à Rennes, de Francfort à Paris, se double de sauts désordonnés d’une décennie à l’autre avec l’élégance des grandes plumes, de celles qui rendent addicte, de celles qui éclairent la nuit des insomniaques

jeudi 16 mars 2017

L'avis sur La lettre et le Peigne...

...de la librairie Soleil Vert


Nils Barrellon est professeur de science-physique à Paris. La lettre et le peigne est son quatrième roman (le 3e qui met en scène le commissaire Kühn, bien qu'ici ce dernier ne fasse que de la figuration). D'abord publié aux éditions City, le voilà intégrant le catalogue Jigal, initialement cantonné au polar marseillais, puis élargi au polar méditerranéen en général et qui désormais s'ouvre à d'autres géographies.
L'auteur nous raconte sur près de 70 ans, le destin de la famille Schmidt, de la grand-mère Anna qui apparait dès le premier chapitre en 1945 dans un Berlin en ruine, de son fils Joseph puis enfin, de nos jours, de Jacob, son petit-fils. L'histoire démarre lorsque ce dernier se fait agresser après une soirée, entraînant le lecteur dans une aventure qui le mène de Francfort à Berlin, de Paris à Rennes en passant par Wiesbaden et Berne à la poursuite d'une mystérieuse lettre écrite par Anna.
Barrellon livre ici un thriller historique "franco-allemand" très fluide, hyper rythmé et cinématographique - clairement inspiré des séries télévisées dont l'auteur est friand - un roman-puzzle, voire choral où l'action est toujours au premier plan. Lui qui n'a jamais mis les pieds en Allemagne (authentique) n'a pas pour autant négligé un gros travail de documentation afin de donner à la fois une épaisseur historique, une crédibilité géographique et une touche linguistique, n'hésitant pas à saupoudrer son texte de mots et d'expressions germaniques. Et son découpage non linéaire de la chronologie ajoute au suspense, c'est parfaitement maitrisé.
S'il est un défaut à signaler, il est inhérent à la qualité de l'auteur de dresser des personnages charismatiques. De fait, on regrettera que certains ne prennent pas plus de place dans l'histoire. La capitaine de police Hoffer, par exemple, mériterait bien une série de polars rien qu'à elle.
Un nouvel auteur, donc, sur les bancs de la littérature policière française, qui mérite qu'on le suive avec intérêt. Si le contexte franco-allemand est ce qui a motivé la lecture de ce titre en particulier, il est pas impossible que je me reporte sur ses premiers romans qui ont eux aussi rencontré une critique très favorable.

samedi 18 février 2017

Passages Radio

En janvier, j'ai participé coup sur coup, à deux émissions de radio sur des petites stations locales.
 

Voici les liens pour les ré-écouter :
14 janvier 2017 - Une courgette, un homicide, une lettre et un peigne.
On m'y entend à 1:06:51 ;-)



mardi 31 janvier 2017

L'avis de Samantha sur la position des tireurs couchés...

...pour son blog Sam délivre ses livres

Zlatan Gubic, que ses collègues surnoment Ibra, est THP, tireur de haute précision. Il a la maîtrise de son mental, la maîtrise de son corps. Le sang froid indispensable à ce métier de haute volée.
Tout ça il l'a appris lors du conflit qui a déchiré son pays, la Bosnie-Herzégovine. De sniper, il est devenu THP.


"Il a peur de la douleur mais il n'a pas peur de la mort.
Cette vieille copine qui s'est tenue à ses cotés si longtemps. Une main froide posée sur son épaule. Zlatan a eu le temps de l'apprivoiser et il n'en a plus peur. A-t-on peur de ce qu'on connait ?"

Lorsqu'un meurtre, puis une avalanche de morts sur sa route, le font basculer dans l'enfer.

Avec adresse, l'auteur va nous emmener sur une piste, plus que probable, la vengeance. Jusqu'aux derniers chapitres, où le retournement de situation va nous laisser pantois. 

Un texte précis, documenté (sur la profession de THP, la guerre de Bosnie-Herzégovine), mâtiné de petites touches d'humour disséminées ça et là.
 " - Comment t'as su?
    - Le reflet.
    - Le reflet ? Quel reflet ?
    - Celui sur le bureau.
  - Pour voir les corps ? J'te parle pas de ça ! Comment t'as su qu'il essayait de se faire la malle au milieu des otages ? Qu'il avait refilé un flingue déchargé au grand ?
     - Je l'ai lu.
     - Tu l'as lu ? Tu déconnes ! Où ?
     - Sur son visage.
    Breck le regarde.
     - Et quand tu me regardes ? Tu vois quoi ?
     - Monsieur Propre. "
 
Ma première incursion dans l'univers de Nils Barrellon est une réussite. J'ai beaucoup aimé cette lecture.
Une mention spéciale aux éditions Fleur Sauvage, qui font un travail remarquable quant à leur couvertures, qui me titillent l’œil a chaque fois.

lundi 2 janvier 2017

Bonne année 2017

Je vous souhaite une excellente année 2017 et espère que nous aurons l'occasion de nous croiser cette année, un peu partout en France ;-) 



Voici les dates et les lieux où je me rendrai (à la date du 3 janvier, cette liste est susceptible de s'allonger :-))...
Salon de la Mairie du 7ème à Paris
Salon de Nemours
Librairie Un p'tit Noir - Lyon
FNAC Velizy
Polar Lens
Lire à Limoges
Mauves en Noir
Bibliothèque Parmentier Paris XI - Apéro Polar

Au plaisir de vous y croiser...