vendredi 9 septembre 2016

Le ressenti glacial du Corbac...

...libraire des Humeurs Noires à Lille


Le premier mot qui me vient à l’esprit : froid.
Froid comme le métal, comme la chemise d’une balle, comme un cadavre…
Froid parce que ce bouquin est totalement dénudé d’émotions et de sentiments.
Froid parce que glacialement dur. Parce que le pauvre  » Zlatan  » putain qu’est-ce qu’il a morflé (et encore ici…)
De son enfance meurtrie à son adolescence « meurtrière  » pour arriver à devenir un adulte efficace et à la bonne détente il en a bavé…
C’est ça que j’ai aimé chez Nils…ce détachement, cette absence d’empathie de la part de son « héros  » qui, tel une balle, trace sa route sans s’encombrer de menues pensées ou conciliabules internes.
La position des Tireurs Couchés elle est comme lui: efficace, sans chichis ni détours…Droit au but
Et pan entre les deux yeux.
Le Corbac va retourner prendre des leçons de balistique.


Billet posté sur son blog Unwalkers : Le corbeau tire trois fois

Chroniques noires sans langue de bois mais parti pris revendiqué

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