jeudi 7 mai 2015

Une news de Delphine...



"La fille qui en savait trop", de Nils Barrellon, est un roman policier qui vous tient en haleine. Son auteur, finaliste du Prix Quai des Orfèvres 2014, mène son suspense de main de maître.

La fille qui en savait trop commence justement par une main, une main de femme tranchée retrouvée dans l'enclos des cochons de la Ménagerie du Jardin des plantes. Un retour de vacances pied au plancher pour le commissaire Nils Kuhn de la police judiciaire. Flanqué de son équipe, il va devoir résoudre cette affaire dans les plus brefs délais. Une course contre la montre au cours de laquelle il va devoir faire preuve d'endurance.

UNE ÉCRITURE NERVEUSE

Nils Barrellon n'accorde aucun répit au commissaire. Il le fait courir aux quatre coins de Paris, le malmène. Rythme nerveux, intrigue haletante, le lecteur est au cœur de l'enquête. Descriptions scrupuleuses des lieux, jargon propre aux hommes d'action, exactitude des procédures médico-légales, Nils Barrellon ne laisse rien au hasard. Le professeur agrégé de sciences, autre profession de l'auteur, n'est pas loin, tapis dans l'ombre... Il a arpenté le terrain qu'affectionne tant son héros.

UN HÉROS PROCHE DE SAN ANTONIO

Toujours sous pression, Nils Kuhn ne se départit jamais de son humour. A l'image de tous ceux qui côtoient le danger, il manie l'ironie pour décompresser et aime les bons mots. Comme lorsqu'il surnomme le lieutenant Nicolas "le Zuckerberg de la police" ou qu'il compare une journaliste télé, qui ne le lâche pas d'une semelle, à un pitbull. C'est une des forces du roman, donner vie à des personnages plus vrais que nature.

D'ailleurs, on les verrait bien prendre chair. Pourquoi pas sous la forme d'une série policière...

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