mardi 21 avril 2015

Une critique du Jeu de l'Assassin par Marion...

...pour le site PtitBlog



Un cadavre retrouvé gare du Nord amène le comissaire Kuhn dans une nouvelle affaire. Celui-ci sera alors le premier et la liste va rapidement s'allonger. Entouré de son équipe, Kuhn mène l'enquête au coeur du Paris populaire sur ses prostituées sauvagement assassinées. Alors que l'enquête stagne jusqu'à ce qu'un indice déterminant soit retrouvé, mais le jeu de piste n'est pas terminé...

Avec ce premier roman Nils Barrellon nous permet de faire la connaissance d'une équipe atypique mais attachante avec donc le commissaire Nils Kuhn un vrai bon flic qui semble n'avoir peur de rien et est prêt à tout, la jeune lieutenant Anissa Chihab qui apprend encore à se blinder face à de telles atrocités grâce à ses équipiers ou encore Jeremy Lefort qui parle comme un adolescent de 15 ans et en "ver-lan".

L'enquête qui semble au départ quelque peu banale pour un polar prend vite de nouveaux tournants au fil des pages. De nouveaux meurtres s'enchainent, des coïncidences apparaissent et des indices troublants semblent avoir été laissés exprès par la suite. C'est un véritable jeu de piste qui se met rapidement en place en plein cœur de Paris pour notre plus grand plaisir.

L'écriture de Nils Barrellon nous entraine facilement dans son enquête, simple mais efficace elle permet au Jeu de l'assassin d'être un bon premier roman et bon polar qui réussira à nous surprendre jusqu'aux dernières pages.

Si vous voulez découvrir Le jeu de l'assassin de Nils Barrellon, le roman est disponible aux Editions City Poche.

mardi 14 avril 2015

Un article dans le supplément de l'Echo, week-end du 11 et 12 avril

A l'occasion du salon Lire à Limoges, le journal l'Echo a publié un supplément qui met à l'honneur la fine équipe du thriller chez City : Damien Leban, FX Cerniac et moi ;-)




Une critique de La fille qui en savait trop par Sabine...

...pour son blog Ma bibliothèque Bleue

"Je me sens nauséeux et j’ai besoin d’air. Je suis les brancardiers jusqu’à l’extérieur. Sur le trottoir, j’observe quelques instants la foule compacte qui se presse derrière la rubalise rouge et blanche interdisant désormais l’accès au McDo. J’ai envie d’une cigarette. C’est débile, j’ai arrêté depuis six ans."

C'est avec un plaisir non feint que j'ai retrouvé l'équipe du commissaire Kuhn.
Dans ce second roman de Nils Barrellon, l'humour est toujours au rendez-vous, malgré une enquête très difficile au coeur de l'enfer de la prostitution.
On s'accroche au scooter de ce flic qui ne vit que pour son boulot et on avale les chapitres avec angoisse et sans temps mort.

Une fois de plus, l'auteur réussit un récit très bien documenté et complètement réaliste où les indices sont disséminés habillement au fil des pages. Il offre au lecteur un dossier difficile, mais agréable, de bout en bout.

Attention talent !

une critique du Jeu de l'assassin de Mo...

...pour son blog Mo comme Mordue




Après avoir lu l’avis de Guillaume de « Tribulations d’une vie », j’avais très envie de le découvrir mon tour. C’est pourquoi lorsqu’il a mis en jeu 3 exemplaires de ce roman, je n’ai pas réfléchi longtemps avant de participer. Alors, lorsque j’ai appris que je faisais partie des gagnants, j’ai sauté de joie ! Je remercie Nils pour la dédicace que j’adore, soit dit en passant !
Dès le premier chapitre, on rencontre le commissaire Kuhn, le protagoniste principal avec un chapitre qui m’a fait beaucoup rire. J’ai beaucoup aimé ce moment de légèreté, avant l’annonce de la noirceur de l’enquête.
L’atmosphère de ce roman est bien sombre. Elle commence par la découverte d’un cadavre mutilé sur des rails du côté de la Gare du Nord. Les indices peu nombreux, annoncent une investigation difficile. Cela dit, les victimes qui s’enchainent semble avoir un point commun : la prostitution. Mais, quelle est le degré d’importance de ce détail ? L’histoire vous le dira.
Les désillusions, les fausse pistes et les retournements de situation sont nombreux et vont rendre dingue l’ensemble de l’équipe du commissaire (et moi même par la même occasion). Cet ensemble donne du rythme à l’histoire et accroche le lecteur. On veut savoir de ce qu’il en retourne exactement.
Même si j’avais découvert l’identité du tueur bien trop tôt, j’ai trouvé le dernier tiers et la conclusion bien faite, mais pour cette dernière, un peu trop rapide à mon goût.
Côté personnages, j’ai adoré celui du commissaire Kuhn avec son sens de l’humour (même si parfois il n’est pas très fin, il faut le dire) et son sarcasme. Il porte d’ailleurs le même prénom que l’auteur. Serait-il son alter égo ?
Les différents membres de l’équipe ont des caractères bien différents et forme un ensemble homogène. J’ai aimé rencontrer ces personnages et j’aurai souhaité en savoir un peu plus sur eux, sur leur passé. C’est peut-être prévu dans son dernier romain « Une fille qui en savait trop ».
La plume de Nils est accessible à tout le monde et la narration à la première personne rend le lecteur encore plus proche de Kuhn mais également de son équipe en général. Résultat, je me suis sentie presque tout autant actrice de l’enquête qu’ils pouvaient l’être.
J’ai également beaucoup apprécié les notes en bas de page qui nous permettent d’apprendre pleins de choses sur le milieu de la police judiciaire française.
En conclusion :
C’est un thriller que j’ai beaucoup apprécié dans son ensemble, avec une ambiance sombre et sanglante. Une enquête difficile où l’on se demande comment et quels éléments vont pouvoir faire avancer et résoudre l’affaire. Je suis ravie que la découverte de l’identité du tueur et la fin un peu trop rapide ne m’ait pas enlevé le plaisir de découvrir ce roman. Les protagonistes m’ont beaucoup plus et ont des compétences et des caractères complémentaires ce qui est l’un des points forts de cette histoire. Je serai ravie de les retrouver dans le second roman de Nils Barrellon
Note : 17/20

Merci pour cette jolie note Mo ;-) J'attends maintenant celle pour La fille qui en savait trop... Pour comparer ;-)

lundi 13 avril 2015

Une critique du Jeu de l'assassin d'Alex...

...pour son blog Mots à mots



Mon avis (attention « divulgâchions ») :

Voici un roman policier de facture classique qui se déroule au mythique 36, quai des orfèvres dont on découvre une partie des coulisses.

Des acronymes spécialisés, mais un glossaire nous aide à y voir plus claire. 
L’assasin imite la façon de faire de Jack l’Evantreur dans le quartier de la gare du Nord. Mais il va plus loin en faisant porter le chapeau au commissaire Kuhn en charge de l’enquête. Heureusement, son équipe est avec lui.
Il m’a manqué quelques explications sur l’ex-femme du commissaire, qui apparaît en fin de récit sans que l’on sache trop pourquoi.
Le personnage du commissaire aurait pu être plus fouillé également (son passé, ses conquêtes féminines). Il est clair que l’auteur s’est plutôt attaché au déroulement de l’enquête.

Un peu d’humour, ce qui ne gâche rien.

Un roman policier classique agréable à lire.

L’image que je retiendrai :

Celle de la blanquette du Sein-Miche devant laquelle tout le monde se retrouve.

dimanche 12 avril 2015

Une critique du Jeu de l'assassin par Fabien...

...pour son blog Des encres sur le papier


A Paris, un tueur en série sévit. Il s’en prend toujours au même type de femmes, mais aucun indice ne fait avancer l’enquête. Le commissaire Nils Kuhn ne va rien lâcher et tenter de dénouer cette affaire qui ravivera les mémoires…

Le roman s’ouvre sur un chapitre assez drôle, ce qui donne tout de suite une des ambiances de l’histoire. Lors de la lecture du « jeu de l’assassin », on voit que l’auteur a pris un grand plaisir à l’écrire (d’ailleurs le personnage principal porte le même prénom). Nous aimons « détester » ce commissaire, qui est un peu trop sûr de lui, crâneur, drôle … Comme dans chaque thriller qui se respecte, les meurtres sont plutôt bien décrits, et l’intrigue se met en place petit à petit. Seulement, j’ai été assez déçu par le manque, à mon goût, de suspens. Je n’ai pas été captivé ni emporté par ce thriller, bien que la curiosité m’ai quand même piquée un peu.  Le personnage de Jérémy Lefort est très vite agaçant, de par son langage, très souvent en verlan. Cela devient rapidement « lourd ». Ensuite, je ne saurais dire pourquoi, mais le temps utilisé, à savoir le présent, et les verbes de paroles en fin de dialogues « je demande / je dis / je questionne… »  m’ont « gênés ». Le tueur est très vite révélé, mais j’ai trouvé intéressant de voir comment Nils et son équipe allaient parvenir à le confondre. Pour finir, j’aurais espéré avoir un épilogue moins banal, et plus haletant. « Le jeu de l’assassin » étant le premier roman de Nils Barrellon, il est normal que quelques petits défauts ressortent çà et là.

A lire : une interview sur le même blog, réalisée en 2014



vendredi 10 avril 2015

Code 93 d'Olivier Norek

 
Olivier Norek partage avec moi pas mal de points communs (ou l'inverse, je ne sais pas ce qui est le moins prétentieux). Si si... Jugez-en par vous même :

- Il est né en 1975 et fêtera donc ses 40 balais cette année. Comme moi.
- Il n’est pas très grand. Attention ! Je n’ai pas dit petit, non, non, il est moyen. Comme moi.
- Il travaille pour une grande maison du service public, la Police Nationale, tout comme moi qui traîne mes guêtres depuis vingt ans à l’Education Nationale.
- Il adore la série Engrenages. Comme moi.
- Il a été finaliste du prix polar Lens en 2014 et a perdu. Comme moi cette année. En effet, comme moi, il écrit des romans policiers, pas mal troussés, vifs, directs et ancrés dans notre époque.


Évidemment, deux ou trois trucs nous différencient :

- Olivier Norek attaque l’apéro dès que midi se profile (même de loin) tandis que j’attends sagement que la grande aiguille vienne s’aligner verticalement avec la petite. Ses racines polonaises m’a-t-il expliqué.
- Les mômes qu’il se coltine à longueur de journée (un peu moins maintenant qu’il est en dispo) ont souvent plus à se reprocher qu’un exercice de sciences physiques pas fait. Et je vois bien le tableau après cinq années d’enseignement à Villiers-le-Bel où les problèmes « extérieurs » des gamins franchissaient souvent les portes du collège pour s’inviter à l’intérieur !
- Ses cheveux sont bien blancs, les soucis sans doute, quand les miens arborent toujours ce magnifique éclat Terre d’Ombre qui me donne 10 ans de moins et que beaucoup m’envient.
- Non seulement il aime la série Engrenages mais il est en charge de l’écriture de la sixième saison. C’est vous dire si cet homme est important et cela explique l’étrange mais amusante dédicace qu’il a gribouillée écrite sur mon exemplaire !

Bon... Ceci étant dit, et son roman ?

Code 93 est un bon polar. Moderne. Sans fioriture ou pas trop. C’est un roman du XXIème siècle, celui dans lequel on vit, assurément. Le siècle du Grand Paris ;-)

Avec le Capitaine Coste, chef de section à la SDPJ 93, on plonge dans les méandres d’une enquête qui nous (lui) réserve quelques surprises : un géant black au prénom idoine qui, tel Jésus, ressuscite sur la table du médecin légiste, un grand brûlé qui sert de cabine téléphonique ou encore un cadavre vampirisé jusqu’à la moelle. La construction narrative est originale car l’auteur entremêle les chapitres concernant le meurtrier, le Capitaine, l’équipe d’investigation et le journaliste fouille-merde. Non pas que ce procédé soit extraordinaire en soit, c’est même un classique, mais Olivier a mélangé son puzzle d’une façon peu commune, c’est agréable.
Ce n’est pas un thriller, on sait rapidement qui est le coupable mais on suit la lecture avec plaisir pour comprendre le pourquoi du comment. Tout ça sur fond de cités séquanodyonisiennes dans lesquelles le Lieutenant Jérémy Lefort serait comme un piranha dans l’eau (mes lecteurs comprendront).

Perso, j’ai bien aimé :
- le style et les petites pointes d’humour (« Il avait ensuite établi une liste de ses points de chute comme de ses points de shoot ») ;
- les petites citations des personnages à l’entame des parties (il n’est pas impossible que je pique l’idée... Quoique, piquer une idée à un flic n’en est peut-être pas une bonne pour le coup) ;
- les références nombreuses au métier de policier qui apportent un côté documentaire intéressant ;
- les petites références littéraires à demi-cachées. Sartre, Dante et un de mes auteurs préférés, Tolstoï : «  Vous me jugerez certainement cynique mais certaines familles ne semblent écrire leur histoire que dans le malheur. » dit Margaux Soultier page 218. À rapprocher de l’incipit d’Anna Karenine de l’écrivain russe. Mais peut-être me trompé-je ? Olivier, si tu lis ce billet, laisse un comm’ !
Un ensemble convaincant donc qui a propulsé Olivier Norek au rang de nouvelle coqueluche de Gérard Collard pour l’année 2015. Ce n’est pas volé et je ne suis pas jaloux. Au contraire, cela me laisse espérer que, le jour où Gégé tombera sur l’un de mes romans, j’ai des chances de lui plaire !
Bien, je vous laisse maintenant, mon train pour Limoges m’attend... Eh oui ! Lire à Limoges, c’est ce week-end ! Ami(e)s haut-viennois(es), à tout de suite !

jeudi 9 avril 2015

Une critique de l'Oncle Paul...




L'arrestation programmée de Bogdan Milanković, un Serbe de quarante-six ans qui a participé en 1995 aux côtés de Ratko Mladić aux massacres de Srebenika, est plutôt houleuse.
Il était recherché par les Stups mais également par la Criminelle suite à l'égorgement d'un petit malfrat qui aurait voulu le doubler. Le commissaire Nils Kuhn dirige la manœuvre, accompagné de Jérémy Lefort, un Seino-dionysien ancré dans sa banlieue du 9.3, parler y compris, Alain, l'encyclopédie ambulante, et quelques autres dont d'Anissa, une jeune stagiaire qui en veut.
L'arrestation se passe relativement bien, à part Anissa qui écope d'une balle. Une balle qui n'a pas été perdue.
Cette affaire réglée, Anissa à l'hôpital se remettant tout doucement de sa frayeur et de sa plaie, Nils Kuhn a droit à quelques jours de vacances et il entend bien en profiter avec son garçon, qui vit avec sa mère. Quelques jours à Marrakech, hors vacances scolaires comme ça ils ne sont pas embêtés par les criaillements de gamins turbulents, et il faut pense à rentrer. La belle vie cela ne dure guère. La preuve, à peine arrivés à Orly, alors qu'ils attendent les bagages qui font des tours de piste gratuits, Nils Kuhn est importuné par son téléphone.
Une main a été retrouvée dans l'auge aux cochons. Mais pas n'importe quels cochons. Ceux du Jardin des Plantes, des cochons rares d'origine diverses qui ont été offerts par des personnalités étrangères à de hauts personnages français. Et bien entendu, lorsque Nils veut savoir où sont passés les autres morceaux qui étaient primitivement accrochés à cette main orpheline, le directeur du parc pousse les hauts cris. Pourtant il va bien falloir qu'il accepte la décision. Les cochons vont être abattus afin de pouvoir leur pratiquer une autopsie et rechercher des morceaux non encore digérés, des bouts d'os, des mâchoires avec dents incluses.
Et après, lorsque ces morceaux ont été retrouvés, au grand soulagement de Nils Kuhn car si rien n'était caché dans l'estomac des porcs, il est évident qu'il aurait exigé une boucherie pour rien et que le procureur ne l'aurait pas digérée, donc lorsque les restes sont mis à jour, il faut comprendre le pourquoi de cette farce macabre. Le corps devait disparaître, c'est un fait, mais en quoi cette personne gênait et qui, c'est ce qui reste à définir.
Des lacunes s'avèrent préjudiciables, le directeur passant par une société privée de gardiennage, et or ce soir-là justement le gardien était absent et non remplacé. Les économies de bouts de chandelle sont prioritaires comme partout. L'une des premières vérifications à effectuer, est bien sûr de visionner les enregistrements vidéos nocturnes afin d'éventuellement procéder à une identification d'individus étant entrés par effraction ou non dans le parc. Deux silhouettes sont repérées lors du visionnage, trop floues pour obtenir une description précise.
Toutefois, quelques témoignages recueillis dans le voisinage et surtout celui d'une femme, qui maîtrise mal le Français, et qui donne rendez-vous au commissaire dans un café du XVIIIe arrondissement parisien vont quelque peu décanter l'enquête. Nils Kuhn s'y rend, accompagné de ses adjoints disséminés un peu partout, et attend la venue de cette précieuse informatrice. L'échange verbal est assez compliqué, heureusement N'Guyen est au bout du fil et tente de décrypter les paroles de cette apeurée à l'aide d'un ordinateur-traducteur de slovène. Un motard, casqué comme il se doit, entre dans le bistrot et tire sur la jeune femme. La piste s'effondre avec la mort de ce témoin mais tout n'est pas perdu.
Des ors d'une ambassade aux bas-fonds parisiens, Nils Kuhn enquête, et parfois le danger le guette dans les escaliers. Heureusement Anissa est là pour le tirer d'un mauvais pas. Comme quoi il faut savoir désobéir aux ordres d'un patron paternaliste.

Malgré une narration humoristique, surtout dans la première partie de cette histoire, ce nouveau roman de Nils Barrellon plonge le lecteur dans l'enfer de la prostitution exercée à l'encontre de jeunes femmes Slovènes, Serbes ou Croates. Des jeunes filles ou femmes, désemparées, qui pensent trouver du travail et la liberté en quittant leur pays, subjuguées par les belles paroles de bellâtres esclavagistes.
L'enquête de Nils Kuhn est ardue et périlleuse, et les premiers chapitres mettant en scène Bogdan Milanković ne sont pas pour donner un peu plus de poids au volume, mais s'intègrent dans le récit. Quant au séjour au Maroc, faut bien que jeunesse s'amuse.
Un roman habilement construit, qui ne manque ni d'actions, ni d'humanisme. Et Nils Kuhn et ses hommes, sans oublier Anissa bien sûr, sont sympathiques et complémentaires. Seul Jérémy Lefort est quelque peu énervant avec son parler en verlan.

mercredi 8 avril 2015

Une critique de Sariah...

...pour son blog Sariahlit


Une main est retrouvée dans l’auge des cochons de la ménagerie du Jardin des Plantes, le reste du corps dévoré par les porcins. Une scène de crime plutôt étonnante à laquelle va se confronter l'équipe de Nils Kuhn. L'enquête va emmener le commissaire sur la piste d'un réseau de prostitution de filles de l'Est, des jeunes filles disparues mystérieusement de leur pays et qui se retrouvent à errer dans les rues sous le joug d'un proxénète qui n'hésite pas à éliminer ses filles si elles deviennent trop curieuses.
On retrouve l'enquêteur Kuhn et son humour particulier que l'on a pu découvrir dans Le jeu de l'assassin. Comme dans ce premier volet, les indices permettant d'avancer sont maigres. Et, c'est en tâtonnant à droite et à gauche, et avec beaucoup de chances, que Nils lève peu à peu le voile sur ce meurtre. Les personnages l'entourant dans cette enquête sont tous différents les uns des autres allant du geek à la petite nouvelle qui veut faire ses preuves en passant par l'exemple type du flic de banlieue qui parle verlan. Un panel de protagonistes haut en couleurs. L'intrigue est, quant à elle, bien menée : on suit Nils à travers les rues de Paris entre filature, course-poursuite et interrogatoires dans des lieux parfois peu hospitaliers. Un récit sans temps morts et bourré d'actions. Les pages défilent rapidement, si bien qu'on se retrouve à la fin de l'ouvrage sans s'en rendre compte. L'humour du commissaire aidant énormément : il donne de la légèreté à une intrigue plutôt sombre. En effet, l'auteur attire notre attention sur la « traite des blanches », un sujet plutôt sensible mais néanmoins réaliste.
C'est avec plaisir que j'ai parcouru cette nouvelle affaire. La fille qui en savait trop est un bon thriller à ne pas manquer.

mardi 7 avril 2015

Une critique de Justine...

...pour son blog Lire : une passion.


On retrouve avec plaisir l'équipe de Nils Kuhn dans une toute nouvelle enquête, encore une fois très sombre, teintée d'une course contre la montre qui pourrait causer plus de dégâts qu'on ne le pense. Une main de femme aux ongles vernis rouge est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris, dans l'enclos des cochons. Une sombre affaire qui va mener l'équipe sur des chemins tortueux et laisser derrière elle bien plus de douleurs qu'elle ne le pense. 

Encore une fois, je me suis retrouvée happée dans cette histoire, en compagnie du commissaire plein d'humour et de professionnalisme. Même si dans ce second roman, le sérieux est de mise, j'ai apprécié les petits moments d'humour qui apaisent les tensions et nous détend. Car oui, avec ce livre, on est sur des charbons ardents, à tel point qu'on ne voit pas les chapitres défiler. On en finit un, et on veut la suite. Les presque 300 pages se voient englouties en même pas une journée et on prend plaisir à mener l'enquête de notre côté. 

Encore une fois, mon flair était bien présent, car j'ai eu des soupçons sur une personne en particulier, que j'avais trouvée très bizarre et qui réagissait mal à ce que Kuhn demandait. Mais, et c'est là tout le talent de l'auteur : à travers d'autres péripéties, il a réussi à me la faire oublier, à tel point qu'à la fin, j'ai été surprise de la retrouver et de me dire : « bah tiens, j'avais raison ! ». Encore une fois, l'auteur réussit le pari de nous berner, de nous mener sur de fausses pistes, pendant que dans sa tête, il sait très bien qu'elles finiront par ne pas être suivies. 

Tout comme dans son premier livre, j'ai adoré le jeune flic avec un dialecte complètement différent. Il vient des cités, des quartiers, et parle comme s'il y était encore, ce qui rend les échanges assez comiques. Kuhn n'est pas non plus le dernier à le chercher et à faire des commentaires sur sa façon de parler. De ce fait, leur relation est drôle, mais Jérémy n'en est pas moins professionnel et prend son métier avec beaucoup de sérieux. J'ai aussi bien aimé la petite nouvelle, qui n'a pas froid aux yeux et ose dépasser les règles imposées par son patron. Elle est attachante et aime son métier. 

L'enquête en elle-même est très prenante et stressante, d'où le fait que l'on engloutit les chapitres sans s'en rendre compte. Même si le sujet abordé est du genre à me déranger, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Ce qui rend presque l'enquête réelle, c'est justement que l'auteur ose appuyer sur les sujets sensibles, nous donnant envie, nous aussi, de sauver ces personnes qui sont en constant danger. Quant à l'épilogue, j'ai eu le sourire jusqu'au bout, et je suis contente que l'auteur ait décidé de le faire ainsi. J'ai trouvé cette fin très touchante. Elle nous permet aussi de voir l'après enquête, qui est intéressant. 

En résumé, un second roman qui m'a autant plu que le précédent, même si le sujet est bien plus dur à aborder, et que les pointes d'humour allègent vraiment le récit. C'est un sujet qui m'a assez dérangée, mais dans le bon sens : ce qui veut dire que l'auteur a réussi ce qu'il recherchait. Pour les lecteurs qui aiment les thrillers, je ne peux que vous le conseiller, vraiment. Les chapitres s'enfilent à une vitesse ahurissante, et la plume de l'auteur est vraiment agréable !

jeudi 2 avril 2015

Dédicace chez Soan - Jeudi 9 avril

Amis et lecteurs Vanvééns
Amis et lecteurs Parisiens,

Je dédicacerai mes bouquins chez Soan Food​ à Vanves 

Jeudi 9 avril dès 19h

Vanves est une petite bourgade des Hauts de Seine qui a le mérite d'être à un jet de pierre de la capitale, si si ! Jugez-en plutôt : porte de Vanves sur le périph' et Malakoff-Plateau de Vanves sur la ligne 13, à cinq minutes de l'héliport d'Issy les Moulineaux pour les plus fortunés.

En plus, Soan est juste à la sortie du métro et on y mange très bien... Dingue non ? Alors, à jeudi !