vendredi 27 juin 2014

Concours : tentez de gagner 3 exemplaires dédicacés du Jeu de l'Assassin.

En partenariat avec le blog Tribulations d'une vie, tenez de gagner 3 exemplaires dédicacés du Jeu de l'Assassin...La lecture idéale sur une plage au soleil !


Vous avez jusqu'au 13 juillet pour participer.


Bonne chance !

Une interview pour le festival Coup de Polar 2

C'était à la médiathèque M.Schumann - Nogent sur Oise - 12 avril 2014


Merci à mes deux "intervieweurs" dont ce n'est pas le métier vous le constaterez...

Une critique de Sandra...

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Un commissaire Kuhn à l'humour décapant, des meurtres atroces, un tueur insaisissable qui nargue "notre" commissaire et sème la terreur dans la capitale: on a là tous les ingrédients d'un bon polar/thriller ! Rajoutez à cela une écriture fort agréable à lire, fluide, sans temps mort et pleine d'humour et vous aurez compris: il faut y aller et rire avec Kuhn !
 
On suit ce "poor lonsome poulet" avec plaisir et en se prenant même d'affection pour lui tout au long de ce livre !

Si vous voulez passer un moment fort sympathique foncez sur ce roman à mi chemin entre le polar et le thriller qui trouve son originalité dans un humour présent du début à la fin !!! Je me suis bien amusée !

lundi 23 juin 2014

Hematome de Maud Mayeras


J’ai rencontré Maud Mayeras ce week-end au salon Livre en poche de Saint Maur (je n'avais pas osé l'aborder à Limoges où nous étions pourtant pas loin l'un de l'autre, le verre à l'Archange sera pour l'année prochaine). Je rêve de participer à ce salon organisé par le « grand » Gerard Collard mais, comme son nom l’indique, il faut être édité en poche. Pour l’instant, les poches, j’y mets mes mains, je les déplore sous mes yeux par moment ou j’y associe un tronc certains samedis soirs mais pas d’édition poche à venir du Jeu de l’Assassin... Donc... 

Mais revenons à Maud Mayeras. Elle faisait partie des auteurs (avec Claire Favan, Jacques Saussey, Hervé Jourdain et Olivier Gay) qui m’ont poussé à prendre mon petit scooter orange pour venir jusqu’à Saint Maur ce week-end. En effet, je voulais, les vacances commençant, faire le plein des œuvres des « collègues » pour y puiser de l’inspiration, du style, des tournures, pour pomper quoi ! C’est ce que j’ai dit à Claire qui a un peu paniqué à l’idée que je le fasse vraiment (voir sa dédicace ci-contre. Ne t’inquiète pas Claire, c’était juste une façon de parler, je ne piquerai rien, promis !) 


 En revanche, cela n’a pas effrayé Maud qui a même ajouté en parlant d’Hématome : « Tu peux y aller, de toutes les façons, ce roman c’est de la merde ! » Autant dire que je l’ai trouvée charmante... J’ai souvent tendance à dire que Le Jeu de l’Assassin n’est qu’un bête roman de plage mais je ne pousse pas le vice jusqu’à affirmer que c’est de la merde (un lecteur s’en est chargé dernièrement). Mais après tout, quoi de mieux qu’une petite provoc’ pour inciter à se faire son propre jugement : j’avais vraiment envie de le lire et je l’ai donc lu. Vite... Comme je lui ai promis de lui donner mon avis, le voici :

De la merde ? C’est un peu mieux quand même. Je n’ai pas poussé la conversation plus avant avec Maud pour savoir ce qu’elle entendait par caca boudin : l’intrigue ou le style ? Le fond ou la forme ? Les deux ? Pour ma part, j’ai apprécié le style que j’ai trouvé frais. Juvénile presque (ce qui confirmerait ce qu’elle m’a affirmé : « je l’ai écrit à 22 ans, ça a marché mais c’est de la merde ! »). Il est là toujours, ce style. Et ça, c'est la classe. Ce n'est pas parce qu'on écrit du polar qu'il faut se contenter du verbe-sujet-complément. 

 L’utilisation du Je n’est pas pour me déplaire (ceux qui ont lu mon caca à moi le comprendront aisément). Ce pronom requiert une habileté scénaristique intéressante car un seul point de vue est possible et pour le coup, Maud s’en sort hyper bien. On est dans la peau d’Emma qui se réveille après un viol particulièrement atroce (ils le sont tous ceci étant) puisque orchestré avec un, tenez-vous bien, crochet de boucher ! On a mal avec elle. On suit le lent cheminement qui s’opère dans son cerveau fatigué pour tenter de recouvrer la mémoire. Car, vous l’aurez compris, elle l’a perdue. Sa mémoire. Elle va la retrouver, petit bout par petit bout, une réminiscence en amenant une autre. 

Et c’est là que je suis moins enthousiaste. Combien de films, de livres sur ce même sujet ? Trame narrative déjà vue, déjà lue. D’autre part, mais c’est mon avis et uniquement mon avis –il vaut ce qu’il vaut, c’est à dire pas grand chose mais perso, je le trouve toujours juste et sensé- l’histoire inventée par Maud est trop énorme à mon goût pour que je puisse y croire (à l'instar du jeu de mot contenu dans son titre je trouve). Mais c’est vraiment perso, je suis plus sensible à une littérature réaliste. Chacun son truc.

Pour finir toutefois cette critique sur une note positive, j’ai lu le bouquin en 2 jours. D’aucuns diront donc que je l’ai dévoré. Et ce n’est pas loin d’être ça. Le style sûrement, qui existe (et c’est très important). Or, un bouquin qu’on dévore, ne peut pas être si mauvais que ça ! Enfin, Maud a réussi à me donner envie de lire son deuxième opus (Reflex) qu’elle affirmer assumer à 100% celui-là ! 

Voilou. J’espère que Maud ne prendra pas ce billet pour une déclaration de guerre. Petit un parce que je l’ai voulu le plus sincère possible et que, ne l’oublions pas, il ne reflète que mon goût.  Petit deux, parce que, et ça ses livres n'y changeront rien, Maud est super sympa ! 

Cette chronique l’incitera peut-être à lire le Jeu de l’Assassin pour le détruire au détour d’une critique vengeresse... Froide bien sûr !

Le mot FIN

Un petit billet pour vous signaler que je viens de mettre le mot FIN au thriller que j'ai commencé l'année dernière en février. Plus d'un an de travail donc pour ce bouquin dont j'ignore complètement la qualité. Il me faut maintenant le relire, le corriger, le peaufiner avant de le soumettre à Sarah pour première lecture (stress en perspective)... Le titre ? Pas encore trouvé ? L'histoire ? La quatrième de couverture pourrait être rédigée ainsi : 

Anke Hoffer est capitaine de Police au Bundeskriminalamt de Wiesbaden. Elle est appelée pour un meurtre commis au Deutschen Historischen Museums. Un gardien est retrouvé mort, abattu d'une balle dans le dos. Très vite, la Capitaine découvre qu'il n'a été tué que pour son badge d'accès à la réserve du musée dans lequel a été dérobé un seul objet : le peigne d'Adolphe Hitler.